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Residence Clos du Merle

10 février 2014

Salle ambiance chez FONCIA

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L'actualité

Les franchisés de Foncia se révoltent

Des responsables d'agences indépendantes accusent le groupe d'essayer de les évincer.

Publié le 09.09.2013

Paris (IXe), samedi. Pierre Monteagudo, ancien franchisé Foncia, s'est senti abandonné par le groupe. Il a déposé le bilan après avoir accumulé les difficultés. | (LP/Frédéric Dugit.)

Longtemps, ils ont choisi de se taire. Mais les franchisés de la marque Foncia, créée en 1972 par l'homme d'affaires Jacky Lorenzetti, osent aujourd'hui se retourner contre leur maison mère. « Nous avons été spoliés! » clament Moulay Elhouari, Jun Zhu, Ronan Lebas, tous responsables d'agences immobilières franchisées à Bordeaux, Paris, Marseille, Nantes. Trente indépendants, réunis dans le syndicat On est franchisés ou on ne l'est pas, s'apprêtent à attaquer devant le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) Foncia pour concurrence déloyale et inexécution de contrat de franchise.

En cause selon eux : les méthodes brutales employées par le groupe pour les évincer de l'agence où ils investissent du temps et de l'argent depuis des années.

Un accord de confidentialité met le feu aux poudres

« Une opération main basse », dénoncent-ils, que le groupe racheté en 2011 par deux fonds d'investissement Bridgepoint et Eurazeo  entreprend en « démantelant le réseau des agences franchisées ».

Ces franchisés en colère déplorent la volonté délibérée, depuis 2007, des directeurs successifs de se servir d'eux comme de simples outils pour accroître la rentabilité de l'entreprise. « Aujourd'hui, nous sommes dirigés par des fonds de pension, des directeurs qui ne s'intéressent pas à l'immobilier et qui oublient que c'est l'humain, et non la rentabilité à court terme, qui est au cœur de notre métier », regrettent-ils. C'est une réunion de décembre 2012 qui met le feu aux poudres, quand le nouveau n° 1 de Foncia François Davy annonce à sa centaine de franchisés la mise en place de « zones de développement prioritaires » dans les secteurs rentables, les grandes villes. « D'un seul coup, nous apprenons que Foncia se réapproprie nos zones de travail. Nous avons investi de l'argent, monté une équipe, conquis le marché et eux rompent nos contrats », résume Jun, franchisée Foncia dans le quartier de Cambronne à Paris (XVe). En février, Jun a appris que Foncia rachetait un nouveau local, un « emplacement sauvage », à 200 m de son agence.

Son cas n'est pas isolé. En juin, 43 agences des « zones de développement prioritaires » reçoivent en bloc une résiliation de leur contrat. Dans un « accord de confidentialité », Foncia demande expressément de « maintenir la nature confidentielle des informations pendant une période de dix ans ». Peu à peu, les langues se délient. Les franchisés échangent et s'organisent, confient le sentiment d'abandon et de sabotage qu'ils ressentent depuis la création de la filiale franchisés du groupe en 2007.

Joint hier, Foncia a refusé de donner suite à notre demande d'interview. Dans un communiqué, en juin, le groupe assurait que « Foncia nourrissait de fortes ambitions en France », mettant en avant un modèle « gagnant-gagnant qui bénéficiera tant au groupe qu'à ses franchisés ».

Le Parisien

 

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10 février 2014

Les 7 péchés capitaux des Syndics de Copropriétés

 

Les points à surveiller de très près lorsqu’on est copropriétaire

1) La Gestion courante  

Les services de base facturés au prix fort

Les contrats de syndics ne sont pas toujours faciles à lire pour les copropriétaires, ce qui permet à certains syndics de pratiquer des facturations abusives en ajoutant par exemples aux charges des “frais de photocopies”, “forfaits administratifs”, “heures de vacation”, “carnet d’entretien”… Car il faut faire la différence entre les “prestations de gestion courante” et les “prestations de gestion exceptionnelles”. Les premières sont des tâches que doit réaliser le syndic et pour lesquelles il est payé au forfait. Une liste du Conseil National de la Consommation (CNC) reprise par un arrêté entré en vigueur en juillet 2010, énumère les tâches de base minimales qu’un syndic doit effectuer. Il en coûte en moyenne pour 150 euros (TTC) par lot pour les copropriétaires. Comme leur nom l’indique, les “prestations exceptionnelles” varient d’une année à l’autre et ne peuvent pas faire l’objet d’une forfaitisation. Parfois elles peuvent renchérir de 30% un contrat de syndic. Et le copropriétaire est d’autant moins incité à la vigilance que les sommes sont modestes. Mais elles s’additionnent… David : “ Rodrigues, juriste à la CLCV Généralement, le syndic fait un : copier coller de l’avis du CNC. Et après il rajoute des petites lignes “forfait administratif”, “forfait convocation AG” ou “forfait papier”. Cela s’additionne à la gestion courante. Or les prestations exceptionnelles, comme son nom l’indique, doivent être exceptionnelles. On arrive donc à un empilement de prestations qui devraient être comprises dans le forfait de base de la gestion courante”.

2) Le compte séparé

Le syndic fait fructifier votre argent pour son compte

Tous les copropriétaires connaissent bien les “avances de charges”, ces sommes que le syndic vous demande de verser avant même d’entamer des travaux. Depuis 2000, le syndic a l’obligation d’ouvrir un compte séparé pour placer ces sommes souvent très conséquentes. Mais il peut obtenir une dérogation de l’AG, ce qu’il obtient souvent en arguant que cela permettra de faire des (petites) économies sur les frais bancaires et de gagner du temps dans le paiement des prestataires. Il ne vous dit pas que cela lui permet de placer discrètement cet argent qui ne lui appartient pas. C’est cette dérogation qui devrait être interdite en 2014. Car sans compte séparé, plus de transparence sur l’usage de ces avances, qui, cumulées, peuvent atteindre des montants considérables. Et susciter bien des tentations ! L’affaire Urbania en est l’illustration. Le réseau est suspecté d’avoir ainsi collecté près de 500 millions d’euros, soit plus de trois fois son chiffre d’affaires annuel, et réussi grâce à des “comptes miroirs” à emprunter une somme équivalente pour racheter des concurrents et se hisser au troisième rang français. Problème, Urbania aurait de sérieuses difficultés à rembourser les fameux 500 millions… La Société Générale a porté plainte et Urbania négocie devant le tribunal de commerce un étalement de sa dette.

3) Les travaux

Toujours les mêmes entreprises pour un suivi épisodique

Lorsque des travaux sont décidés, le syndic est rémunéré pour en assurer le suivi. Ses honoraires sont libres et doivent depuis la loi Boutin de 2009 être votés à part, pour chaque chantier engagé (ce qui n’est pas toujours le cas, certains syndics continuant d’appliquer un taux fixe, identique pour tous les chantiers). “Si vous limitez les travaux, vous risquez de frustrer votre syndic puisque il se rémunère dessus”, commente David Rodrigues, juriste à la CLCV. Les syndics sont donc régulièrement accusés de “pousser” à la réalisation de travaux, mais le dernier mot appartient toujours aux copropriétaires, lors de l’assemblée générale annuelle.

Encore faut-il que cette rémunération soit justifiée. Car un autre reproche est souvent fait aux syndics, plus embarrassant pour les copropriétaires : l’insuffisance de mise en concurrence des entreprises. Un syndic le reconnaît d’ailleurs, sous couvert d’anonymat : “On travaille souvent avec les mêmes. On connaît les entreprises sur lesquelles on peut compter. Si on estime les tarifs corrects, on continue. Nous n’avons pas le temps de chercher la perle rare”. Or, beaucoup de copropriétaires qui en ont fait l’expérience, se sont rendu compte qu’ils pouvaient faire baisser très sensiblement leurs factures, en demandant eux-mêmes un devis à une société qui n’a : “ pas été contactée par leur syndic… François Vidalin de l’ARC répond c’est aux syndics d’aller chercher au moins trois devis. On les paye pour ça”. David Rodrigues ajoute que les syndics doivent aussi assurer un suivi effectif des travaux, pour justifier leurs honoraires : “Il faut: réunions de chantier, relations avec les entreprises, réel travail de réception des travaux… On a trop souvent l’impression qu’il s’agit d’un bonus”.

4) Les filiales de syndic

Un risque de surfacturation

La plupart des gros groupes ont des filiales, notamment dans l’assurance et l’expertise. Foncia possède, par exemple, Assurimmo et La CNEB (expertise). Selon l’ARC, des syndics Foncia ont résilié le contrat d’assurance sans même l’autorisation du conseil syndical pour passer chez Assurimmo. Pour l’association des copropriétaires, ces assurances maison coûteraient jusqu’à 20% de plus que le marché. François Vidalin de : “ l’ARC nous fait part de son expérience : Notre copropriété, gérée par Lamy, avait également une assurance Lamy. Quand nous avons signifié à notre syndic que nous la trouvions trop chère, il a renégocié le contrat pour l’aligner sur les autres tarifs. À la clé, une baisse de 20%”.

5) L’assemblée générale

Une démocratie trop souvent malmenée

C’est lors de l’assemblée générale annuelle que s’engagent les dépenses les plus importantes de la copropriété. D’où aussi une série de pratiques peu louables. Ainsi dans cette importante copropriété du 3e arrondissement de Lyon, le syndic ne dépouillait pas les bulletins de vote durant l’assemblée générale (pour gagner du temps) et exigeait du président du conseil syndical de signer un procès verbal en blanc. Résultat il faisait sa salade”, comme le glisse un copropriétaire. Une salade en l’occurrence à base de “travaux pharaoniques” (ascenseurs, vidéosurveillance, arrosage automatique, fermeture de la résidence…) qui étaient “toujours votés” et “souvent confiés” aux mêmes entreprises. Mais des sommets sont atteints quand les syndics ne convoquent pas d’AG. Selon l’ARC, on rencontrerait “assez souvent” ce genre de pratique.

6) Le syndic au quotidien

Un professionnel aux abonnés absents

Qui n’a jamais entendu un de ses copropriétaires s’emporter : “on paye un syndic mais il n’est jamais là quand il faut”. Pour les associations de consommateurs, il faudrait faire une distinction entre les “gros” syndics (Foncia, Lamy, Urbania…) et les “petites” régies. Les services de ces grandes agences sont scindés en plusieurs entités (comptabilité, gestion, contentieux,…) et parfois difficilement joignables. Quand on a une fuite d’eau ou que l’on veut savoir pourquoi les charges augmentent, ça peut être gênant. Quant aux responsables de la copropriété, ils changent régulièrement. “À chaque fois, on perd quatre mois de travail car il faut le temps de se replonger dans les dossiers. Avec ce turnover, les copropriétaires n’ont plus le service pour lequel ils payent”, explique un professionnel du secteur.

 7) Le syndic mis en place par le promoteur

Quand les intérêts des copropriétaires passent après ceux des promoteurs

Dans un immeuble neuf, le promoteur présente un syndic à la première assemblée générale. Et il est élu. En règle générale, ils ne font pas partie du même groupe. Mais ça n’empêche pas le syndic de défendre parfois davantage les intérêts du promoteur que ceux des copropriétaires qu’il est censé représenter. Quand on emménage dans un nouvel immeuble, les premières années sont marquées par de nombreuses mal ou non façons. À la demande du syndic le promoteur doit faire revenir les entreprises, : “ quitte à faire jouer ses garanties. Francis Chaduiron de la CLCV Les promoteurs passent à une autre opération immobilière. C’est la bagarre pour qu’ils fassent revenir les entreprises. Par ailleurs les chantiers sont “sous-sous-traités” en cascade (carrelage, sanitaire,…). Ça dilue d’autant les responsabilités”.

Selon Francis Chaduiron, les syndics n’ont pas intérêt à hausser le ton car “souvent ils ont d’autres affaires à traiter avec le même : “promoteur”. Il décrit le mécanisme consiste à faire durer. L’astuce : « garantie de parfait » les choses pour épuiser les principales garanties achèvement d’un an et garantie biennale. Parce qu’ils ne savent pas, les copropriétaires pensent pouvoir faire jouer ces garanties en envoyant une lettre recommandée”. Bien souvent, seule une longue et coûteuse procédure judiciaire permet d’obliger le syndic et donc le promoteur à faire leur travail. “Sachant que les premières années d’une copropriété sont capitales pour l’avenir d’un patrimoine, le laxisme ne doit pas être pratiqué”, conclut Francis Chaduiron.

 

10 février 2014

ABUS 3496 : FONCIA LMG :

 
un manque de suivi des contrats
qui coûte (très) cher à ses copropriétés

 

Chacun connait l’importance de suivre et renégocier régulièrement les contrats de la copropriété, tous les 3 à 5 ans maximum. En effet, ils ont tendance à dépasser les prix moyens du marché après avoir subi des augmentations annuelles selon les indices de revalorisation prévus toujours défavorables aux copropriétés souscriptrices

Certains contrats nécessitent une attention toute particulière tellement les augmentations infligées sont disproportionnées : c’est le cas en particulier de l’assurance multirisque de l’immeuble.

 

I – L’engagement du GROUPE FONCIA

Ceux qui ont comme syndic FONCIA peuvent constater à la lecture du contrat de syndic que le cabinet s’engage de la façon suivante :

« CONCURRENCE – ETHIQUE :

FONCIA s’engage :

- […]

- à pratiquer une politique de maîtrise des charges ;

- à mettre périodiquement les fournisseurs en concurrence loyale ;

[…] »

 

Comme on va le voir, il semblerait que le cabinet FONCIA LMG à Montpellier ait oublié depuis des années cet engagement contractuel…

 

II – L’analyse des contrats et son intérêt 

Les adhérents collectifs à l’ARC ou à une association membre de l’UNARC le savent : l’association peut les aider à analyser les contrats en cours et à pointer ceux qui nécessiteraient une renégociation ou la réalisation d’un appel d’offre avec des économies parfois très importantes à la clé.

L’ARC LANGUEDOC a analysé les contrats d’une résidence de 73 lots. Parmi ceux-ci, un contrat aura fait sursauter son responsable : l’assurance multirisque, qui date de… 1977 ! Record absolu.

C’est simple : le ratio prix au m² est tout bonnement 70 à 80 % au-dessus des prix du marché !!

La dernière prime payée par la copropriété est de plus de 9 200 € lorsqu’une prime « décente » pour une copropriété de ce type, serait aux alentours des 5 200 €.

Bien entendu, le premier réflexe de l’association aura été de solliciter la communication du relevé de sinistralité sur les 36 derniers mois auprès du gestionnaire.

14 jours passèrent afin de pouvoir analyser ce document(…), et un (triste) constat s’imposait :

  • Indemnités reçues sur les 3 dernières années : 2.548,39 €
  • Indemnités reçues entre 1999 et 2009 : 3.633,35 €
  • Soit des indemnités globales depuis 1999, soit depuis 14 ans, de : 6.181,74 €

 La dernière année de prime est supérieure aux 13 dernières années d’indemnités… Oui, vous ne rêvez pas !

 

III – Une perte financière sèche pour les copropriétaires 

L’association a demandé, avec ses adhérents, la communication des primes précédentes :

  • 2012-2013 : 9245,49 € (+ 5,48 % par rapport à l’année précédente)
  • 2011-2012 : 8765,44 € (+ 9,95 %)
  • 2010-2011 : 7972,08 € (+ 7,51 %)
  • 2009-2010 : 7415,29 €

Il a donc été très aisé de constater que le préjudice est de plusieurs milliers d’euros depuis de nombreuses années… Le préjudice de la copropriété se monte à plus de 11.000 € sur les 3 seules dernières années, si l’on se réfère aux prix constatés sur le marché.

 

IV – Un appel d’offre et une proposition tarifaire d’ASSURIMO grotesque 

Suite à l’intervention de l’association, il a été vu que la précédente gestionnaire avait consulté ASSURIMO (filiale de FONCIA) pour obtenir de nouvelles propositions. Celles reçues de la part de 3 compagnies sont anormalement élevées, les ratios se situant à 1 €/m² - 1,15 €/m² et 1,25 €/m² (propositions chiffrées : 7 600 €, 8 740 € et 9 500 €.

De là à penser que les compagnies profiteraient de simplement baisser le tarif, mais pas trop afin de garder une marge confortable… Il n’y a qu’un pas !

Finalement, une proposition du GAN aura été reçue après avoir été sollicitée par l’association. La proposition est de 5338 € !

 

Conclusions :

  1. un syndic payé en totalité mais qui n’a même pas daigné prendre le temps de suivre les contrats depuis trop d’années ;
  2. un syndic qui a du souci à se faire à la prochaine AG… ;
  3. une copropriété lésée de plusieurs milliers d’euros chaque année ;
  4. un conseil syndical ravi d’avoir adhéré pour moins de 400 € par an, et ayant rentabilisé son adhésion pour 10 ans en peu de temps !
  5. un dernier bon conseil à tous nos lecteurs : revoyez votre contrat d’assurance si vous ne l’avez pas fait depuis au moins 3 ans… ou si vous avez conclu avec ASSURIMO.

 

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